La venue certaine du Seigneur

Mes chers amis, voici déjà la deuxième lettre que je vous écris ; dans l’une comme dans l’autre, je cherche à stimuler en vous une saine manière de penser en vous rappelant l’enseignement que vous avez reçu. Souvenez-vous, en effet, des paroles dites autrefois par les saints prophètes, ainsi que du commandement du Seigneur et Sauveur que vos apôtres vous ont transmis. Sachez tout d’abord que, dans les derniers jours[a], des moqueurs viendront, qui vivront au gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre foi en ridicule en disant : « Alors, qu’en est-il de la promesse de sa venue ? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n’a changé ! »

Mais il y a un fait que ces gens oublient délibérément : c’est que Dieu, par sa parole, a créé autrefois le ciel et la terre. Il a séparé la terre des eaux et il l’a rassemblée du milieu des eaux. De la même manière, Dieu a détruit le monde d’alors par les eaux du déluge. Quant à la terre et aux cieux actuels, ils sont réservés par cette même parole pour être livrés au feu : ils sont gardés en vue du jour du jugement où tous ceux qui n’ont aucun respect pour Dieu périront.

Mais il y a un fait que vous ne devez pas oublier, mes chers amis : c’est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour[b]. Le Seigneur n’est pas en retard dans l’accomplissement de sa promesse, comme certains se l’imaginent, il fait simplement preuve de patience à votre égard, car il ne veut pas qu’un seul périsse. Il voudrait, au contraire, que tous parviennent à se convertir[c].

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Footnotes

  1. 3.3 Expression qui couvre l’ensemble de la période finale de l’histoire inaugurée par la venue de Jésus-Christ.
  2. 3.8 Ps 90.4.
  3. 3.9 Mot traduit ailleurs par changer, ou changer d’attitude.